Une délégation de la Cgt Spectacle a rencontré le trio « Archambault – Gille – Combrexelle » missionné par le gouvernement pour organiser la concertation sur le devenir des annexes 8 et 10.

Nous tenons à réaffirmer que la concertation n’est pas la négociation. Nous n’avons toujours aucune garantie que cette concertation aboutisse sur l’ouverture des négociations pour remettre à plat le régime spécifique d’assurance chômage des salariés intermittents.

Nous avons rappelé que notre fédération et ses syndicats portaient des propositions alternatives depuis 1995, reprises depuis plus de 10 ans notamment via la plateforme du comité de suivi.

Nous exigeons qu’elles soient expertisées en priorité et de façon indépendante.

Ce premier rendez-vous succinct a été l’occasion de donner notre point de vue sur la méthode de discussion. Nous voulons que tous les experts soient autour de la table, que toutes les organisations concernées puissent faire valoir leur point de vue.

Pour sortir de la crise ouverte par la signature du protocole du 22 mars, renforcée par l’agrément gouvernemental du 26 juin (merci pour la date anniversaire), il n’y a qu’une solution : l’adoption d’une autre convention d’assurance chômage. Pour cela nous comptons sur le soutien des parlementaires et surtout nous avons besoin de la vigilance de toute la profession jusqu’à la fin de la mission en 2014.

Ce 1er juillet un point presse a été organisé avec la CGT, le collectif matermittentes, la CIP et d’autres organisations qui demandent l’annulation de l’accord sur l’assurance chômage du 22 mars et dénoncent son caractère discriminatoire envers les assuré-e-s sociaux, notamment les intermittent-e-s du spectacle pénalisé-e-s dans leurs droits à la sécurité sociale (congés maternité, maladie) et retraite complémentaire.
Rappelons que le 1er juillet, jour d’entrée en vigueur de la nouvelle convention par l’agrément donné par le gouvernement, la Cgt a assigné au Tribunal de Grande Instance de Paris les signataires de l’accord du 22 mars sur l’assurance chômage.

Nous appelons donc à continuer et amplifier la mobilisation sous toutes ses formes (grève, manifestations, actions, interpellation du public, débats, …) pour qu’enfin les négociations soient ré ouvertes et que nos propositions soient prises en compte.